Pilote HM au 6ème RHC,  parti le 30/12/90, embarqué sur un batiment Civil "l'île de la Réunion" débarqué à Yanbu , engagé comme Puma EVASAN j'ai quitté le territoire fin Mai 1991.

Email: GARCIA stephangarcia@mac.com

Historique de la base d' Etain-Rouvres 1968 - 2000

• 4ème Groupe d'aviation légère divisionnaire - GALDIV 4
  Le GALDIV 4 est créé à Etain-Rouvres, le 1er janvier 1968. Il comprend une escadrille de commandement et des services et une escadrille d'hélicoptères légers
  avec dix Alouette II. Sa mission est la reconnaissance et la recherche de renseignements sur l'adversaire, l'appui feu dans la lutte anti-char et le transport de
  personnel ou de matériel au profit de la 4ème division.
  Au 1er juillet, le GALDIV 4 est renforcé par la création d'une escadrille d'hélicoptères d'attaque. Il dispose alors de douze Alouette II et huit Alouette III .
  Le 5 mars 1969, le fanion du GALDIV 4 est remis au chef de bataillon Arzel.
  Le groupe détache une Alouette III au SAMU de Montpellier du 25 juin au 6 octobre 1971.
  L'arrivée des premiers hélicoptères SA 330 Puma permet la création de l'EHM, le 1er novembre 1972.
  Le 18 juillet 1977, les huit SA 330 Puma de l'EHM du GALDIV 7 de Mulhouse rejoignent le GALDIV 4 à Etain en vue de constituer les EHM du futur 3° RHC
  Le GALDIV 4 est dissous le 31 juillet 1977, par modification organique et nominale pour former le 3° RHC.
  Depuis sa création, le GALDIV 4 a effectué 64 153 heures de vol.
  
  

  Insigne du GALDIV 4

  Insigne du 3° RHC

  Insigne du 3° RHC

  Insigne Daguet

   

• 3er Régiment d'hélicoptères de combat - 3 ° RHC
  Créé, le 1er août 1977, par changement de dénomination du GALDIV 4, le 3° RHC est organisé en cinq escadrilles d'aéronefs:
  • les 1° et 2° EHL avec vingt SA 341 Gazelle
  • la 3° EHA avec neuf Alouette III SS11
  • les 6° et 7° EHM avec dix-huit SA 330 Puma
    toutes stationnées sur la base d'Etain-Rouvres

Le 23 juin 1978, le 3° RHC reçoit le fanion des 3° et 23° GAOA et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire avec olive aux couleurs du ruban
de la croix de guerre des TOE lui est remise.
Le 1er mars 1979, apparaissent les premières Gazelle SA 341 équipées de poste de tir HOT. C'est la première unité dotée de ce type d'appareils.
Ils vont permettre de transformer, deux mois plus tard, la 2° EHL en 4° EHA. Le 3° RHC est organisé en deux états-majors tactiques, le premier avec les
hélicoptères légers et le second avec les Puma. Le régiment reçoit son étendard avec l'inscription " Indochine 1947-1954 ", le 23 janvier 1981.
Le 1er septembre 1983, le 3° RHC est rattaché à la brigade aéromobile expérimentale pour préparer la création d'une grande unité aéromobile à vocation
antichar. En décembre, le régiment reçoit seize SA 342 Gazelle qui lui permettent d'équiper les 4° et 5° EHA, la première reversant ses SA 341 HOT,
la seconde ses Alouette III SS11.
Au 1er juillet 1985, l'équipement des nouveaux 7° RHC et 4° RHCMS entraine de profondes modifications dans les moyens aériens des RHC.
Le parc SA 330 se trouve réduit à neuf appareils. Le même jour, le régiment est intégré la 4° DAM et la 1ère escadrille de reconnaissance est créé.
Le 3° RHC comprend la 1ère EHLR avec dix SA 341 Gazelle, la 2ème EHLC avec neuf SA 341 Gazelle-canon, les 3°, 4° et 5° EHA
avec trente SA 342 Gazelle-Hot et la 6° EHM avec dix SA 330 Puma. Le 4 août 1987, une permutation s'opère au sein du régiment, la 1ère EHLR
devient 2ème EHLR et la 2ème EHLC prend la dénomination de 1ère EHAP.

Les Chefs de Corps de 1968 à 1990

Chef de bataillon GOUYON Gilles	01/01/1968 au 30/06/1968
Chef de bataillon ARZEL Amédée	01/07/1968 au 05/08/1970
Chef d'escadron BRACONNIER Jean	06/08/1970 au 07/08/1972
Lt-colonel LE PAPE Georges	08/08/1972 au 09/06/1975
Lt-colonel KERRAND Alain	10/06/1975 au 03/08/1977
Lt-colonel PRIGENT Roger	04/08/1977 au 05/08/1979
Lt-colonel de REVIERS de MAUNY Xavier	06/08/1979 au 05/08/1981
Lt-colonel PROISY Claude	06/08/1981 au 05/09/1983
Lt-colonel SAUVAGE Jacques	06/09/1983 au 23/07/1985
Lt-colonel REMOND Hubert	24/07/1985 au 29/07/1987
Lt-colonel de MONCHY Charles-Henri	30/07/1987 au 03/08/1989
Lt-colonel de LAROCQUE-LATOUR Hubert	04/08/1989 au ..................

Le 3er RHC participe à l’opération " Tempête de désert " en 1991, ainsi qu’à toutes les grandes opérations internationales au cours des années suivantes.
Lors du conflit en ex-Yougoslavie, en mars et avril 1992, il. participe à l'évacuation de plus de 750 personnes de l'enclave de Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine.
En 1994, le 3 ème RHC est présent lors de l'opération humanitaire " Turquoise "au Rwanda.
Des Gazelle HOT VIVIANE du régiment sont envoyées en Egypte en octobre 1997 lors d'un exercice « Bright Star ».
Le 3 ème RHC participe aux détachements ALAT de l'opération " Trident Humanitaire " en Macédoine (décembre 1998 à avril 1999) et effectue des missions d'héliportages au Kosovo en juin de la même année.
Sous mandat de l'ONU, le 3 ème RHC participe avec la Marine Nationale à l'opération " Santal "au Timor Oriental (Indonésie), de septembre à décembre 1999. Les missions à caractère humanitaire se poursuivent puisque le régiment est engagé dans l'opération " Limpopo "', au Mozambique, en mars 2000 afin de secourir les populations sinistrées par les inondations.
Le 4 juillet de cette année est créée la 1 ère escadrille ‘Mistral' du 3ème RHC (EHAP1).
De mai à septembre, le 3 ème RHC arme les deux détachements ALAT engagés dans les Balkans, un en Bosnie, le second au Kosovo.

• Le 3° RHC d'aujourd'hui
  Fort d'environ 970 personnes, dont 50 officiers pilotes et 140 sous-officiers pilotes, le 3 ème RHC se compose de 11 escadrilles : 4 de logistique et de soutien qui permettent la mise en œuvre de 62 hélicoptères répartis en 7 escadrilles de vol. Le régiment est constitué d'une escadrille de reconnaissance, l'EHR qui utilise une dizaine de Gazelle, en version dite "lisse" pour la "reco." de jour ou équipées d'une caméra VIVIANE pour la reconnaissance de nuit.
  Une partie de la protection des autres hélicoptères engagés est dévolue à la toute récente EHAP 1, dotée de 7 SA 342 Gazelle-Mistral .
  Le système " Mistral "est le plus récent mis en œuvre au sein de l'ALAT. Mais il est à noter toutefois, que pour des raisons «administratives», la pleine capacité opérationnelle nocturne de l'escadrille n'est pas encore officielle même si la plupart des équipages est d'ors et déjà qualifiée au combat de nuit.
  Armées de 4 missiles air-air " Mistral ", les Gazelle de l'EHAP 1 sont en mesure d'engager des hélicoptères ou des avions de combat en vol subsonique.
  Le missile ‘Mistral' est une arme à guidage infrarouge de type ‘tire et oublie' qui contient 3kg d'explosif et 1500 billes de tungstène. Dès le tir, le propulseur fonctionne 2 secondes ce qui permet une accélération à Mach 2,4, puis le vol se poursuit en balistique avec guidage jusqu'à l'impact ou l'explosion déclenchée par une fusée de proximité (d'une portée d'environ 5 mètres). Le domaine de tir idéal est compris entre 800 et 5500 mètres pour un plafond de 3000 mètres. Une sécurité provoque la destruction du missile après 14 secondes de vol, ce qui correspond à une distance 6 kilomètres. Le tir en vol stationnaire (type embuscade) est privilégié. Les quatre armes peuvent être tirées en une seule salve ou 2 par 2. Dés le premier missile tiré, un second reste accroché sur la cible, si celui ci est tiré, un autre prend le relais, etc...  L'équipage dispose d'un viseur ‘tête haute' T200. Le calculateur prend en compte l'ensemble des paramètres du vecteur et de la cible pour idéaliser la trajectoire. Les E3F SDCA de l'Armée de l'Air peuvent aussi parfaitement diriger les Gazelle de l'ALAT contre des chasseurs ou des hélicoptères volant à basse altitude. Le système trouve ses limites dans le contraste infrarouge, qui est très dégradé par forte humidité (brouillard par exemple).
  Le dernier obstacle à franchir pour un emploi nocturne est celui de l'identification de la cible. Un interrogateur IFF en évaluation est en fin de développement et permettra enfin le combat antiaérien de nuit. Pour parfaire l'entraînement, l'escadrille peut compter sur une dotation annuelle de trois missiles qui sont tirés sur des drones. Les dernières campagnes de tir au Centre d'Essais des Landes de Biscarosse en novembre 1999 et aux îles du Levant en avril 2000 ont vu 100% de coups au but.